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ce que la Norvège m’a appris avec un Fuji XT4 et une focale fixe

  • suziebonneville
  • 2 juin
  • 2 min de lecture

Il y a quelques semaines, je suis partie en Norvège. Pas en avion, pas avec un sac rempli de matériel, mais en train, avec pour seul compagnon de route mon Fujifilm XT4 et une unique optique : un 35 mm fixe.

Ce choix, à première vue minimaliste, répondait à une double nécessité : éviter l’encombrement et voyager léger. Mon sac devait rester supportable à porter, facile à déplacer d’un train à l’autre, dans les gares, sur les quais, parfois dans des conditions météo changeantes. Il fallait faire des choix, et ce matériel compact s’est imposé comme la solution idéale.

Mais ce qui aurait pu apparaître comme une limitation s’est vite révélé être une formidable opportunité créative.

silhouète sur une plage des lofoten par temps gris

🎥 Voyager léger, filmer avec précision

Dès le départ, je savais que cette configuration allait poser des limites techniques. Pas de zoom pour attraper une scène au loin, pas de multiple caméras pour multiplier les axes. Juste ce 35 mm (équivalent 50 mm en plein format), et ce que je pouvais voir, atteindre, composer avec.

Mais ces contraintes m’ont en réalité libérée. J’étais obligée de me rapprocher, de prendre le temps de construire mes cadres, de chercher l’angle juste. J’ai cessé de courir après "l’image parfaite" pour me concentrer sur l’instant juste.

fille sur un quai dans un port des lofoten sous la neige

🧠 Créer un cadre pour libérer l’imaginaire

C’est quelque chose que j’avais appris pendant mes études : les contraintes stimulent la créativité. Ce n’est pas une formule abstraite, c’est un principe fondamental de la création. Un cadre clair — qu’il soit spatial, technique ou narratif — agit comme un révélateur. Il t’oblige à explorer autrement, à contourner, à creuser plus profond.

En Norvège, ce principe s’est matérialisé dans chaque plan. Le paysage était vaste, spectaculaire, mais mon cadre était étroit. Alors j’ai cherché l’intimité au sein de la grandeur, des détails humains dans l’immensité naturelle. Une goutte sur une vitre de train. Une silhouette qui traverse un quai désert. Un éclat de lumière sur un fjord.


💡 Moins d’outils, plus d’attention

Ce type d’expérience te recentre. Il ne s’agit plus de multiplier les prises de vue, mais d’aiguiser ton regard. Quand tu ne peux pas tout filmer, tu apprends à mieux voir.

Et c’est sans doute ce que j’ai retenu de plus précieux de ce voyage : que la créativité ne vient pas d’avoir toutes les options, mais de savoir comment utiliser ce que tu as. Que la contrainte, loin de freiner l’élan artistique, peut devenir un moteur puissant de narration et d’expression.


fille sur un bateau avec un fjord enneigé en arriere plan



✍️ Conclusion : une leçon de minimalisme visuel

Cette parenthèse norvégienne n’était pas un simple voyage, c’était une expérimentation en conditions réelles. Et elle m’a rappelé une chose essentielle : en vidéo comme dans la vie, ce sont les limites que l’on choisit qui révèlent notre vraie liberté de création.



 
 
 

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SUZIE
BONNEVILLE

Réalisatrice et vidéographe

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